D’une façon générale, le REER ou Régime Enregistré d’Épargne Retraite est un mécanisme qui permet l’accumulation d’épargne à l’abri de l’impôt en vue de compléter les revenus à la retraite. Le revenu gagné dans un tel régime n’est pas imposable au moment du gain et le paiement des impôts est reporté à une date ultérieure soit au moment ou des sommes sont retirées de votre compte REER. Les cotisations à un REER sont déductibles d’impôt, sous réserve des plafonds fixés par l’Agence du Revenu du Canada. L’argent du REER peut être investi dans tout type de produits financiers tel que fonds communs de placement, FNB (fonds négociés en bourse), CPG (certificat de placement garanti) actions, obligations et autres titres financiers de sociétés publiques.
 

 
Un tel régime vient avec de nombreux avantages mais aussi avec des contraintes dont il faut tenir compte. La suite en donne un résumé.

Vous réussissez à mettre un peu d’argent de coté pour votre retraite mais est-ce que ce sera suffisant?  D’où proviendront vos revenus pour soutenir votre train de vie à la retraite?
La cotisation annuelle est limitée à 18% du revenu gagné.
26 010$ est la cotisation maximale pour l’année fiscale 2017. En 2018 cette somme sera de 26 230$.
Une contribution excédentaire de 2 000$ est permise.
Les droits de cotisation non utilisés s’accumulent au fil des ans et peuvent être utilisés à tout moment sans incidence fiscale.
Il est permis de contribuer au REER du conjoint ou de la conjointe.
Le REER est transférable au conjoint ou à la conjointe au décès et ce sans conséquence fiscale.
L’argent dans un REER peut être utilisé pour l’achat d’une maison (RAP). Toutefois, des modalités de remboursement sont prévues.
Sous certaines conditions, il est permis de retirer des sommes pour financer un retour aux études (REEP).
Les sommes doivent êtres transférées dans un compte FEER (Fond Enregistré de Revenu de Retraite) au plus tard le 31 décembre de l’année ou vous aurez 71 ans.
Il est possible de contribuer à la fois à un régime de retraite de l’employeur (RAP, RPDB) et à un REER. Toutefois les sommes versés au régime de l’employeur viennent réduire le montant de la cotisation permise pour le REER.
Les cotisations annuelles au REER sont déduites du revenu gagné et réduisent d’autant la facture d’impôt.
La date limite pour contribuer est le 1 Mars 2018.
Les sommes retirées du compte REER doivent être ajoutées à votre revenu de l’année en cours. La facture d’impôt en sera affectée d’autant.
Il est permis de contribuer au REER sans demander la déduction à fin d’impôt pour l’année en cours.
Les déductions non utilisées peuvent être reportées aux années ultérieures et servir à réduire les impôts à payer pour une année (ou plusieurs années) ou vos revenus sont plus importants.
Le REER n’est pas un outil financier. Le niveau de risque dépend des placements que vous ferez.
Il est possible de contribuer à un REER en y transférant un placement détenu personnellement.
Au décès, il est possible de transférer un REER libre d’impôt à un bénéficiaire (conjoint, conjointe, enfant, etc) préalablement désigné.
Il n’y a pas d’âge minimal pour cotiser. Toutefois pour accumuler des droits de cotisation, il faut avoir un revenu d’emploi ou d’entreprise.